L’alimentation intuitive, connaissez-vous ? Êtes vous, sans le savoir, un mangeur intuitif ? Cette façon de s’alimenter est fort simple, à la base, mais difficilement applicable en 2014, ère où l’on se fait littéralement bombarder de conseils (bons et moins bons) au sujet de l’alimentation et du contrôle du poids.

Et si la vraie réponse se trouvait en vous, tout simplement ? Si LA bonne méthode pour VOUS alimenter n’était pas une formule unique basée sur des statistiques, des grilles et des études épidémiologiques ?ID-10044063

L’alimentation intuitive est une réponse à l’ère moderne qui suggère de se fier aux experts afin de bien vous nourrir. Mais attention ! Ce n’est pas « manger n’importe quoi, n’importe quand », au contraire ! Il s’agit d’être plus à l’écoute des SES signaux internes, ceux qui vous indiquent quand vous avez faim, quand vous n’avez plus faim, ce dont vous avez envie, etc. Ce type d’alimentation peut paraître fort simple, (et elle l’est, en quelque sorte) mais une réelle reprogrammation doit très souvent avoir lieu afin d’être capable d’écouter et d’interpréter adéquatement les signaux de votre corps.

Je pique votre curiosité aujourd’hui avec les 5 premiers principes (d’une série de 10) de l’alimentation intuitive.

1) Rejeter la mentalité de régime

Les régimes, entendons-nous, se cachent sous plusieurs facettes. Un point commun les rallie toutefois : la restriction. En glucides, en lipides (gras) ou en aliments superflus (ex : vin, dessert), la privation est de mise selon les méthodes traditionnelles de gestion du poids. L’alimentation intuitive s’oppose à cette mentalité un peu simpliste de la gestion du poids.

2) Honorer sa faim lorsqu’elle se présente

Même en soirée, si c’est une vraie faim. Même si vous venez de manger un repas que vous jugez adéquat…Lorsque votre corps vous envoie des signaux de faim (encore faut-il savoir les interpréter), votre corps vous parle et vous indique que vous manquez de carburant. Il faut faire le plein (par plaien, je n’entend pas de se “bourrer”!)

3)Cesser de classer les aliments comme étant “bons” ou “mauvais”

Il n’y a pas de BONS et de MAUVAIS aliments, seulement des aliments avec des profils nutritionnels différents. Manger un aliments que vous jugez MAUVAIS peut, à l’inverse de votre intention, entrainer un sentiment de culpabilité se traduisant par une perte de contrôle (“tant qu’à y être…je me reprendrai demain!”) Pas le but recherché, non!?

4)Se permettre de manger de tous les aliments

Ce principe rejoint étroitement le troisième. Tous les aliments, meme les moins nutritifs, ont leur place dans une saine alimentation. C’est faux de croire que parce que vous vous permettez un bol de croustilles le soir, votre journée est à l’eau. C’est l’ensemble qui compte, et bien au-delà d’une journée isolée.

5)Être à l’écoute des sensations de satiété

L’enjeu principal dans ma pratique, je vous l’accorde. Parce que nous sommes programmés à manger à des heures précises, des quantités précises. Parce qu’on nous a malheureusement inculqué l’habitude de terminer son assiette afin de contrer le gaspillage et qu’on tente par tous les moeyns de manger nos 5 à 10 portions de fruits et légumes par jour (on peut se forcer pour ces aliments, non?!), on perd de vue nos sensations de satiété, concept clé de l’alimentation intuitive. Bonne nouvelle: on peut les retrouver!

La seconde portion des 10 principes de l’alimentation intuitive sera disponible dans le prochain texte! Bonne journée!

Rédigé par Stéphanie Thibault,

Septembre 2014

Source : Center of mindful eating (adapté)

Crédit photo: http://www.freedigitalphotos.net/

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